Contexte et justification

Quant à la jeunesse africaine, considérée comme la moins âgée au monde au nombre de 400 millions âgés de 15 à 35 ans. Une population aussi jeune exige un accroissement des investissements dans les secteurs de développement économique et social, afin d’améliorer l’indice de développement des pays africains. L’Union africaine a élaboré plusieurs politiques et programmes de développement de la jeunesse au niveau continental visant à faire en sorte que le continent tire profit de son dividende démographique. Au nombre de ces politiques, figurent la charte africaine de la jeunesse, le Plan d’action de la Décennie de la jeunesse et la Décision de Malabo sur l’autonomisation des jeunes, qui sont toutes appliquées dans le cadre des divers programmes de l’Agenda 2063 de l’UA.
La charte africaine de le jeunesse vise à protéger les jeunes contre la discrimination et leur garantit la liberté de circulation, d’expression, d’association, de religion, de propriété et autres droits humains, tout en s’engageant à promouvoir leur participation dans la société. La BADEA, banque africaine pour le développement économique de l’Afrique, a également pris des engagements forts dans le cadre de sa stratégie 2030 en faveur d’un programme de transformation économique inclusif centré sur la jeunesse et la femme africaine. Le forum de Nouakchott sera un rendez-vous important pour traiter de ces sujets qui, à n’en pas douter, intéresseront tous les grands acteurs économiques et politiques du continent. Le potentiel humain africain est unanimement reconnu comme étant une grande source d’espoir pour le développement économique du continent. Les femmes et les jeunes peuvent en effet apporter une contribution très importante dans la lutte contre le sous-développement et la pauvreté en Afrique pour vu qu’on leur offree les moyens. Leur rôle est souvent minimisé alors que, à titre d’exemple, les programmes d’aide sont plus efficaces quand les femmes participent aux activités de développement. Leur alphabétisation accélère la croissance économique, sans oublier que l’accès à l’eau et au microcrédit peut transformer la vie des femmes et accessoirement celle de leurs familles. Les discriminations à leur égard ne se justifient plus aujourd’hui, car à travail égal, elles gagnent en moyenne un revenu qui est de 30 à 40% inférieur à celui des hommes.